Chacun votre tour, pouvez-vous vous présenter brièvement et nous raconter votre parcours professionnel ?
Noëllie GOURMELON DUFFAU : Je suis responsable du pôle « animation et accompagnement du quotidien » depuis le 15 janvier. Je prends la suite de Thierry ARNOUX. Pour mon parcours, j’ai un master en action sociale et de santé qui m’a conduite à travailler en tant que responsable associative dans plusieurs associations d’éducation populaire sur Brest. Ensuite, j’ai été entrepreneuse dans l’accompagnement de parcours de santé pendant 5 ans. La dimension du travail collectif me manquait trop, ainsi que travailler auprès, ou en tout cas en faveur de, publics en situation de fragilité, de précarité… ça m’interrogeait beaucoup.
Thierry ARNOUX : Je suis formateur pour adultes. Il y a maintenant une vingtaine d’années, j’ai passé une petite décennie comme responsable de service dans un établissement médico-social. Après, je suis resté dans la formation essentiellement dans le secteur social et médico-social. Maintenant, ça fait 10 ans que j’ai commencé à travailler avec l’ITES, comme indépendant. Depuis 2020, je suis salarié. J’étais responsable de pôle sur le pôle animation et accompagnement du quotidien jusqu’au mois de janvier. Aujourd’hui, je suis responsable du pôle de formation aux fonctions d’encadrement et de management.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre rôle de responsable de pôle ?
Thierry A. : C’est un rôle de cadre intermédiaire, c’est-à-dire qu’on est la jointure entre les professionnels de terrain qui sont les formateurs, les secrétaires, etc. et la direction. Donc nous avons la charge d’organiser en partie, puisque ça c’est le rôle collectif de l’équilibre de direction, de mettre en œuvre au quotidien cette organisation et de nous assurer que cette organisation fonctionne. En sachant qu’en fonction des pôles, on a des choix à faire d’organisation qui sont un peu spécifiques du fait des formations et des équipes qu’on a en face.
Notre rôle essentiel, c’est de s’assurer que les professionnels qui travaillent dans nos services, sont dans le cadre dans lequel on souhaite qu’ils y restent et qu’ils aient les moyens de faire ce qu’ils ont à faire. Ça c’est notre rôle essentiel.
Quels sont vos objectifs à court et à moyen terme en tant que responsable de pôle ?
Thierry A. : Sur mon pôle c’est déjà garantir la bonne mise en œuvre des formations qui sont en cours : CAFDES et CAFERUIS. J’ai une ouverture de CAFERUIS en mars, c’est donc de s’assurer que ça se passe bien et dans les meilleures conditions possibles. C’est la continuité de Véronique PIATON-HALLE qui était là avant moi. Mon objectif est de développer des actions de formation continue pour les personnels de direction et d’encadrement, notamment sous la forme de webinaires. A moyen terme, c’est de revoir les modèles de formation qu’on a, notamment pour les formations certifiantes que sont CAFDES et CAFERUIS, en y intégrant peut-être un peu de distanciel, en tout cas un peu plus de formation soit à distance, soit en modèle asynchrone. L’idée est également de développer un catalogue de formation continue pour les cadres.
Noëllie GD. : Alors déjà continuer ma prise de poste, poursuivre le travail qui a déjà été engagé par Thierry et continuer tout ce qu’on s’est dit tout à l’heure : essentiellement la sécurisation des équipes et la réflexion de ce vers quoi on peut tendre sur ce pôle avec l’augmentation possible des effectifs sur plusieurs formations. Et évidemment et principalement de faire en sorte que tout cela se passe le mieux possible.
Thierry, tu as toujours un pied au pôle 3 ?
Thierry A. : J’assurais l’intérim en attendant Noëllie, depuis que Noëllie est là je garde à peu près un 0,2 équivalent temps plein de présence sur le pôle jusqu’à au moins fin février. En tout cas je suis disponible pour Noëllie dès qu’elle en a besoin.
Noëllie GD. : Il est très disponible et heureusement.
Comment comptez-vous renforcer les liens entre l’ITES et les employeurs partenaires ?
Noëllie GD. : Nous avons prévu avec certains membres de l’équipe que je rencontre des partenaires pour les relancer ou les resolliciter, en tout cas faire le point par rapport à différents employeurs. Pour l’instant, j’en suis là. Je sais que les équipes ont ça en tête et que nous allons travailler dans ce sens collectivement.
Quelles compétences pensez-vous essentielles pour les étudiants dans le contexte actuel ?
Thierry A. : A l’ITES, sur les pôles 1 et 3, qui pourtant sont des niveaux de formation très différents, on forme des personnes qui sont capables de travailler dans tous les secteurs du social et médico-social. On forme surtout des gens qui seront capables de s’adapter à des situations qui peuvent être un peu difficiles. Et en même temps, et ça, c’est quelque chose qu’on retrouve chez tous les formateurs ici, on essaie de transmettre plus que la technique, on essaie de transmettre aussi de la passion et de l’envie de faire. Et c’est ça qui est chouette à l’ITES. C’est-à-dire qu’on n’est pas uniquement sur des techniques, quelles qu’elles soient, on est bien effectivement sur une posture et puis une manière d’être. On est travailleur social, on ne fabrique pas du travailleur social, on aide des futurs travailleurs sociaux à être bien dans leur métier et à exercer leur métier le mieux possible. Voilà, on est vraiment axé sur quelque chose qui tient du développement de la personne et donc des compétences qu’elle peut avoir pour bien travailler après, que ces personnes-là soient des personnes qui réfléchissent, qui savent ce qu’elles font, qui pensent ce qu’elles font et qui s’engagent après en sachant vraiment dans quoi elles s’engagent. C’est quelque chose qui appartient vraiment à l’ITES et c’est pour ça que je reste à l’ITES.
Noëllie GD. : C’est beau ce que tu viens de dire. J’ai envie de me former à l’ITES.